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60/ Montparnasse Janvier 1970

  60/ Montparnasse Janvier 1970 En ce début de l’année 1970, les choses ne sont plus du tout pareilles. Au bureau, ils lui font tous la gueule parce qu’il a été dans un festival de pop music annoncé, décrié et vilipendé par France-Soir comme toxique c’est-à-dire : – tous drogués. Il est devenu le pestiféré même ses « ami(e)s gardent leurs distances devant la matrone en cheffe et sa « secrétaire », des acariâtres finies, vieillies sans mômes. Déjà les cours de droit et les examens qu’il réussit à la fac n’étaient pas très bien accueilli c’est le moins que l’on pouvait dire alors là France-Soir qui a déliré tous les jours sur Amougies, c’est trop.   Il n’en a que faire : — Si elles veulent la guerre ; elles l’auront et après je me tire ! déclare à ceux, celles qui veulent l’entendre. Et puis le Golf Drouot pour décompresser ; “ J’étais chauffeur de taxi, j’ai entendu la sirène, je me suis garé et suis parti dans un rêve… les troi...
  49 / Dès la gare du nord, Paris           Dès la gare du nord, la capitale affiche une sérénité et une tranquillité à toutes épreuves. Même les stridences des véhicules ou le fracas des autobus brinquebalants n’entament la tranquillité du ciel gris aux nuages veloutés d’ambre, à l’allure nonchalante diffusant une lumière douce et tamisée, ni sa bonne humeur de rentrer chez lui malgré la fatigue de son périple.           La nuit est vite là. Et Fred décompresse à une terrasse de café après avoir déposé ses affaires à l’hôtel, en bas de la rue de la Gaîté.           Le lendemain, malgré qu’il ne travaille pas, il file l’après-midi habillé en aventurier de salon, pantalon en lin et chemise en voile noir car c’est encore le plein été, au bureau raconter son voyage ainsi que le défi de le faire en auto-stop – et plus particulièrement à son mentor Paul-Marie.    ...