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59 / Amougies Festival1969: Ca sent la fin!

  59/ Amougies Festival 1969 : Ça sent la fin ! Sur ce ils s’effacèrent dans leurs duvets puis s’assoupirent au pays de slumberland sur ce set puis sur le quartet de Robin Kenyatta. Ils se réveillèrent sur Steve Lacy et son combo, de peur de rater quelquechose qui s’activent sur l’autre scène dont Irene Aebi au violoncelle qui place des parties vocales qu’on pourrait décrire comme du jazz expérimental, se mirent en place puis attaquèrent. — Là je décroche, confie Marc en écoutant les premières mesures de Steve Lacy qui font un peu opéra jazz. Pourtant j’apprécie le Soft qui dérive sur le jazz mais là c’est trop contemporain issu de la chaîne du classique comme la musique ainsi nommée. Annoncée par le speaker « Musica Ellettronica Viva » comme Music “New Thing » ! — Là pour finir ils n’ont pas trouvé mieux que de la musique contemporaine voire expérimentale à 8h du matin dans une journée inconnue de fin d’espace où on a entrevu un monde différ...

58 / Amougies Festival 1969: Captain Beefheart et ses acolytes

  58 / Amougies Festival 1969 : Captain Beefheart et ses acolytes Comme on était de fait à la campagne, il gelait dès la nuit tombée et l’humidité de l’air transperçait tous les vêtements qu’on avait enfilé les uns sur les autres.   Calés dans les duvets, on regardait et écoutait les groupes. Les spectacles se déroulaient dans une immense tente blanche, enfumée par les clopes roulées ou pas. Et les volutes dégagées par celle-ci ainsi que les chauffages & la chaleur humaine créait un fog avec l’humidité,… idéal pour le light show. Débarque Captain Beefheart et son Magic Band et les looks qui vont avec – Chapeau haut-de-forme pour le Captain affublé de sa redingote marron et de ses grands bottes de cuir, tenant une liasse de feuillets comprenant les paroles des chansons – foulard en bandeau retenant des cheveux hyper longs pour le guitariste ainsi qu’un maquillage et des lunettes de soleil zarbi comme pour tous les autres musikos – le sax arbore une sorte de masqu...

56 / Amougies Festival : le Show continue

  56 / Amougies Festival : le Show continue Les Zoo démarrent (9 musiciens) la journée où midi est bien dépassé et la plus part des aficionados sont partis. Set court et largement instrumental ce qui a été accueilli froidement. Il est vrai quand Joël Daydé chante de sa voix forte et en anglais ça se passe autrement par exemple quand il entonne « If you lose your woman » matiné de musique progressive.  Ils jouent du jazz-blues à fortes influences psychédéliques – guitares électriques, violon électrique, orgue Hammond, saxophone, section rythmique très chargée. Ils étaient allés au village de quoi ramener des victuailles pour se faire des super sandwiches. Marc avait l’âme de cuisinier et Fred suivait se contentant de payer quand il lui demandait à raison. Dehors, il y avait pas mal de gens qui étaient assis en tailleur dans l’herbe sur des sacs ou autres protections – certains avaient allumés des feux. Ils jouaient de la guitare, du tambourin, de la flûte au mi...

Amougies Festival 1969 : 4h00 du matin, mardi 5ème jour

  55 /   Amougies Festival 1969 : 4h00 du matin, mardi 5 ème jour « Il est 4 heures du matin et on est mardi : une journée qui commence par la fin de l’autre. Etrange, pense Fred. » — Normal ! aurait dit son pote (compère) volant. Sauf qu’il n’a pas dormi. Les Pretty Things le groupe beatnik par excellence – rock mâtiné de   solos   à   l’orientale attaque « Alexander » avec son lick particulier décalqué sur un plan de basse. Le batteur remonté sur scène, a repris sa place que le bassiste avait assurée en partie sur « Blow your mind ».           — C’est un groupe que je voulais voir. J’ai toujours en mémoire ces photos de S.LC. de groupes anglais dont les Pretty Things qui posaient avec une dégaine pas possible tel des clochards dans une rue pourrie de ville british industrielle sous les poutrelles métalliques du métro aérien, avec les cheveux hyper longs afficha...

Amougies Festival 1969

1970's Seventies Revival   54 / Amougies Festival 1969 : 4 ème   jour de festival           Lundi matin : 4 ème jour de festival où la musique est devenue environnement, nouvelle nature ou forêt vierge, les nouveaux « sauvages » ne cherchent plus à écouter des « compos » sonores mais vivre une autre destinée en communauté pleinement musicale. Le mur du « son » est franchi. On vit.           Fred déambule un peu sonné, groggy comme les autres au milieu des sacs de couchages et se retrouve dehors et croise Pierre Clémenti avec des amies un sac de couchage sur les épaules qui se dirige vers une DS commerciale bourrée d’oreillers, de couettes et de couvertures. Freddie le reconnaît et déclame en le dépassant : « J’ai tué mon père, j’ai mangé de la chair humaine et je tremble de joie… » Clémenti se retourne et sourit en amorçant ...
  53 / Amougies Festival 1969 : la bohème au festival            Et les voilà partis avec leurs bardas qui traînent au sol dans l’herbe, dans la rosée….   En passant   devant   les   camions de frites déjà ouverts, ils prennent des cafés et des pains au chocolat.           A l’intérieur, des places sont encore vacantes ça & là. Ils s’installent vite fait dans le milieu où il fait bien chaud puis ils piquent un somme après avoir grillé une cigarette qui les emmène jusqu’à 1 heure de l’après-midi – un besoin légitime de récupération après toutes ces nuits quasiment blanches.           Dimanche après avoir effectuées leurs toilettes, ils rejoignent le chapiteau.       Après bien des péripéties au démarrage digne d’un festival qui se veut pédagogique en l’occurrence politique s’additionnant à la promot...
  52 / Amougies Festival 1969 : le « Zeppelin » d’Amougies           Le samedi matin, Freddy quitte cette maison en construction et sait qu’il n’y reviendra pas quoiqu’il arrive ; cette espèce de communauté qui reproduit la cellule familiale l’exècre au plus haut point. Et il laisse Marc seul organiser sa collectivité comme il l’entend.           D’emblée, il se rend au “Zeppelin” comme il le surnomme qui effectivement ressemble vraiment à un OVNI posé au milieu des prés, et les spectateurs à des extra-terrestres…, hippies pour les autochtones. Les vaches s’y sont habituées et broutent le long des bâches.           En pénétrant dans l’enceinte après les formalités d’entrée, il apprend qu’il y a une autre tente plus petite équipée de rangées de planchers pour dormir dans les sacs de couchages ainsi que de toilettes et de dou...