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Affichage des articles du septembre, 2022

Amougies Festival 1969

1970's Seventies Revival   54 / Amougies Festival 1969 : 4 ème   jour de festival           Lundi matin : 4 ème jour de festival où la musique est devenue environnement, nouvelle nature ou forêt vierge, les nouveaux « sauvages » ne cherchent plus à écouter des « compos » sonores mais vivre une autre destinée en communauté pleinement musicale. Le mur du « son » est franchi. On vit.           Fred déambule un peu sonné, groggy comme les autres au milieu des sacs de couchages et se retrouve dehors et croise Pierre Clémenti avec des amies un sac de couchage sur les épaules qui se dirige vers une DS commerciale bourrée d’oreillers, de couettes et de couvertures. Freddie le reconnaît et déclame en le dépassant : « J’ai tué mon père, j’ai mangé de la chair humaine et je tremble de joie… » Clémenti se retourne et sourit en amorçant ...

Le Star Club, Hambourg

  42/ Le Star Club, Hambourg Publié le 16 juin 2016 par guyfrugger Répondre      Après le repas à l’Auberge de Jeunesse, son copain un peu plus âgé que lui exprime ouvertement son désir de changer de style touristique et se renseigne pour aller à la rue des vitrines voir les filles ni plus ni moins… que les adultes lui déconseillent ou non. Les sensations de vertige et de tangage dans la tour ne lui ont manifestement pas suffi.       Dare-dare les renseignements pris, il entraîne Fred dans sa recherche où ils se retrouvent à l’opposé dans des dédales de rues et de places alors que c’était tout droit. Tournevire, ils finissent par repérer la rue et se heurtent à des paravents qui obstruent complètement la route de part en part.      Sur chaque côté des panneaux, une affiche sur fond rouge en anglais et en allemand stipule un avertissement que seul les hommes de plus de 18 ans ont le droit de pénétrer mais pas les fe...
  53 / Amougies Festival 1969 : la bohème au festival            Et les voilà partis avec leurs bardas qui traînent au sol dans l’herbe, dans la rosée….   En passant   devant   les   camions de frites déjà ouverts, ils prennent des cafés et des pains au chocolat.           A l’intérieur, des places sont encore vacantes ça & là. Ils s’installent vite fait dans le milieu où il fait bien chaud puis ils piquent un somme après avoir grillé une cigarette qui les emmène jusqu’à 1 heure de l’après-midi – un besoin légitime de récupération après toutes ces nuits quasiment blanches.           Dimanche après avoir effectuées leurs toilettes, ils rejoignent le chapiteau.       Après bien des péripéties au démarrage digne d’un festival qui se veut pédagogique en l’occurrence politique s’additionnant à la promot...
  52 / Amougies Festival 1969 : le « Zeppelin » d’Amougies           Le samedi matin, Freddy quitte cette maison en construction et sait qu’il n’y reviendra pas quoiqu’il arrive ; cette espèce de communauté qui reproduit la cellule familiale l’exècre au plus haut point. Et il laisse Marc seul organiser sa collectivité comme il l’entend.           D’emblée, il se rend au “Zeppelin” comme il le surnomme qui effectivement ressemble vraiment à un OVNI posé au milieu des prés, et les spectateurs à des extra-terrestres…, hippies pour les autochtones. Les vaches s’y sont habituées et broutent le long des bâches.           En pénétrant dans l’enceinte après les formalités d’entrée, il apprend qu’il y a une autre tente plus petite équipée de rangées de planchers pour dormir dans les sacs de couchages ainsi que de toilettes et de dou...
  51 / Amougies Festival 1969 : en camp retranché           L’épicerie s’est organisée comme un camp retranché   avec un long comptoir avec les conserves, boissons et autres marchandises derrière sur des étagères grimpant jusqu’au plafond. Devant une vitrine avec des produits réfrigérés et des bancs de fruits & légumes sur lequel trône la balance. A la boulangerie et à la charcuterie c’est un peu pareil.           « On dirait qu’ils se sont préparés pour parer à la fauche ! confie Fred.           — Ils doivent avoir été prévenu par les autorités et s’attendre à un déferlement de jeunes un peu marginaux dans le public. »           Fred s’était laissé guidé par son copain de stop pour les achats et put ainsi se restaurer sans se préoccuper. Des cigarettes passaient de ma...
50 / Amougies Festival 1969 : La route du Mont de l’Enclus             En plein brouillard, crapahutant sur le bas côté dans l’herbe et la gadoue, coincés entre les voitures embouteillées et le fossé gorgé d’eau, Fred & son compagnon de stop amer, affrontent également la pluie, le froid, le vent et un crachin qui giflent les visages & les mains :           « En fait, ils nous ont éjectés ! rage son copain »           Effectivement, ils avaient été débarqués dès le panneau Amougies franchi. Le chauffeur leur avait signifié qu’ils étaient arrivés et qu’ils pouvaient descendre.           « On met pas les gens dehors par un temps pareil avec la nuit qui commence à tomber. On aurait pu rester dans la voiture au moins le temps de trouver un abri voire la nuit s’il n...